Nous continuons à relire les contre-rendu des ateliers de la dernière université d'été, pour ce mois de février, nous vous proposons celui sur la vie citoyenne, cela nous pourra peut-être nous aider pour les prochaines sélections.
Le dialogue dans la vie citoyenne
1 Quel champ pour la discussion ?
2 Quels sont les champs où se déroule le dialogue ?
Politique, associatif, professionnel, syndical, social ou sociétal, familial…Nombreux donc. On devrait plustôt se demander quel champ de la vie courante n’est pas concerné.
Politique. Candidature aux élections et participation à la préparation de ce ces élections. La parole est importante notamment lors des campagnes électorales, mais il s’agit plus souvent de confrontations que de dialogues.
Associatif.
Professionnel.
Syndical. De vrais dialogues s’établissent pour tendre vers des propositions. Des points de vue divergents, irréconciliables, peuvent appaître lors des rencontres syndicat patronat.
Social / sociétal.
L’espace public est un lieu fréquent de rencontres, de paroles banales échangées : un arrêt de bus, un trottoir, une file d’attente, un moyen de transport, un feu de circulation. Il a été noté à plusieurs reprises que l’indifférence entre les personnes était plus marquée en ville, qu’en milieu rural, aux Caraïbes ou en Afrique.
Dans les lieux où l’on rend visite à des personnes (domicile, chambres en établissement de soin ou de séjour) des dialogues riches s’établissent. Ils sont autant de rayons de soleil pour les personnes rencontrées.
Les bistrots sont des lieux de rencontre où les propos vont souvent plus loin que ceux de comptoir.
Familial. Famille, lieu d’éducation, de sociabilisation, de formation, d’accompagnement vers la vie adulte.
3 Quels moteurs pour le dialogue ?
La motivation peut être religieuse ou culturelle. Frontière floue.
L’objectif
4 Quelles conditions pour le dialogue ?
Conditions favorables
Freins
Donc, le dialogue est un acte courant, difficile, qui engage fortement, qui dépend des circonstances, des pays, des dispositions du moment de la culture des « dialogueurs ». Sa relation avec l’évangélisation n’est pas toujours apparu claire
Le dialogue dans la vie citoyenne
1 Quel champ pour la discussion ?
·
La vie citoyenne c’est la participation à la vie
de la cité. Ce n’est pas la vie d’un citoyen au sens administratif du mot. Ainsi
un missionnaire, un coopérant peut avoir une vie citoyenne dans un pays
étranger, comme un étranger peut avoir une vie citoyenne en France.
·
Le dialogue est un échange entre personnes
d’égale dignité. C’est plus qu’une discussion à baton rompu même si celle-ci
peut en être le point de départ.. Ce n’est pas, ce n’est pas seulement, une
interpellation, une injoction.
2 Quels sont les champs où se déroule le dialogue ?
Politique, associatif, professionnel, syndical, social ou sociétal, familial…Nombreux donc. On devrait plustôt se demander quel champ de la vie courante n’est pas concerné.
Politique. Candidature aux élections et participation à la préparation de ce ces élections. La parole est importante notamment lors des campagnes électorales, mais il s’agit plus souvent de confrontations que de dialogues.
Associatif.
·
Pratiquement tous les participants ont déclaré
être membres d’une ou de plusieurs associations, confessionnelles ou non
confessionnelles. La motivation prinicpale est humanitaire : l’aide du
frère.
·
Les dialogues se nouent avec les autres
intervenants de ces associations, avec les personnes en demande et diverses
structures administratives.
·
Le dialogue peut amener à se déplacer : d’une
démarche non confessionnelle on peut passer à une relation confessionnelle, ou
inversement. Le dialogue peut devenir de plus en plus constructif.
·
Le dialogue avec les personnes en demande doit
être le plus professionnel possible sans perdre le caractère éminemment humain
de la rencontre.
·
Le dialogue avec les services administratifs est
souvent constructif losque les partenaires ont appris à se connaître. Il peut
être tendu, mais il convient de distinguer les difficultés structurelles des
difficultés liées à l’interlocuteur.
Professionnel.
·
L’exercice de certaines professions repose sur
un dialogue approfondi entre le professionnel et le patient /client. Cependant,
une consultation médicale démarre souvent par une étape dénommée
interrogatoire.
·
Dans des situations privilégiées, enseignant et
enseigné peuvent avoir un véritable dialogue si une relation de confiance est construite.
Syndical. De vrais dialogues s’établissent pour tendre vers des propositions. Des points de vue divergents, irréconciliables, peuvent appaître lors des rencontres syndicat patronat.
Social / sociétal.
L’espace public est un lieu fréquent de rencontres, de paroles banales échangées : un arrêt de bus, un trottoir, une file d’attente, un moyen de transport, un feu de circulation. Il a été noté à plusieurs reprises que l’indifférence entre les personnes était plus marquée en ville, qu’en milieu rural, aux Caraïbes ou en Afrique.
Dans les lieux où l’on rend visite à des personnes (domicile, chambres en établissement de soin ou de séjour) des dialogues riches s’établissent. Ils sont autant de rayons de soleil pour les personnes rencontrées.
Les bistrots sont des lieux de rencontre où les propos vont souvent plus loin que ceux de comptoir.
Familial. Famille, lieu d’éducation, de sociabilisation, de formation, d’accompagnement vers la vie adulte.
3 Quels moteurs pour le dialogue ?
La motivation peut être religieuse ou culturelle. Frontière floue.
L’objectif
·
Précis : accompagner, aider, créer.
·
Plus
vague.
o
Le plaisir ou l’envie de la rencontre gratuite. Peut
susciter des questions des impressions : « Qui êtes-vous ? Qu’avez que je n’ai pas ? Vous portez
une étincelle »
o
Cela peut aussi se résumer à « Vivre
avec ».
o
Ce peut être le début d’un dialogue plus profond
par exemple portant sur des échanges de valeurs.
4 Quelles conditions pour le dialogue ?
Conditions favorables
·
Attiude bienveillante, sans naïveté, visage souriant,
regard direct, attentif.
·
Oser la relation
·
La notion de temps est importante.
·
Afficher ou exprimer avec tact son appartenance
religieuse.
·
L’évangile peut se vivre sans se dire.
·
La distinction entre démarche laïque et
religieuse est floue pour la grande majorité.
Freins
·
L’habit. Exemple : col romain ; mais,
pas perçu comme frein à la relation par un certain nombre d’intervenants.
·
La peur de l’inconnu, de l’inattendu. Cette peur
a pu être inculquée pendant l’enfance. Elle peut bloquer : « Je le
dis simplement, j’ai peur d’entrer en relation même si ensuite je vis une
grande joie dans la rencontre et l’échange ». Etienne nous a donné des
« trucs » pratiques pour nouer le premier contact lors de la table
ronde.
·
Le surplon
Donc, le dialogue est un acte courant, difficile, qui engage fortement, qui dépend des circonstances, des pays, des dispositions du moment de la culture des « dialogueurs ». Sa relation avec l’évangélisation n’est pas toujours apparu claire
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